grèves

Publié le par Desbabas

Quelques articles intéressants glanés aujourd'hui :

Grèves : La situation.

Grève et économie (ou : que pense un économiste en attendant sa rame bondée ? ) théories economiques.

Qu'est ce que je pense de cette grève ? Deux choses.


Un front commun, 37.5 pour tous
Il faudrait défendre toutes les retraites dans la même grève, pas négocier au cas par cas. Il faut un peu d'unité. L'argument c'est que s'il passe celui-là, il pourra ensuite aller plus loin. En fait le gouvernement a déjà gagner depuis que le privé est passé à 40 ans.

Maintenant défendre les uns sans les autres ça n'a pas de sens. il me semble que c'est pour cela que les grevistes voulaient continuer la grève en 1995. Tant que le combat n'est pas un front commun de 37.5 pour tous, le gouvernement jouera et gagnera sur la division.

Des moyens précis pour des objectifs précis
Un grève, c'est faire perdre de l'argent à ceux qui le possède, jusqu'à ce qu'il paye. Faire perdre du temps aux usagers, de l'argent à tout le monde sans distinction, c'est une mauviase stratégie.

La grève doit pointer du doigt l'ennemi. Maintenant qui se sent visé ? tout le monde sauf les cibles.

Dans mon imagination, une vraie grève des transports consisterai en :

1. Désigner les banques comme responsables et leur faire perdre le plus d'argent possible :
pas possible d'aller à la défense (la ligne 1 marche plutôt bien , c'est débile) : bloquer la M1, la A, mettre des bus en travers du pont et aux autres points stratégiques. En fait il faudrait bloquerla circulation autour de St Lazare, Champs Elysées, la défense.

2. bloquer l'eurostar.

3. bloquer le spectacle, comme les rencontres sportives au stade de france.

Exactement les services qui sont assurés quoi qu'il arrive en ce moment.

Le reste peut tourner, au contraire c'est une bonne chose d'entretenir la solidarité entre toutes les populations.

Avec de telles mesures à mon sens on remplit de nombreux objectifs :

1. Désigner l'ennemi, "qui doit payer ?" : les marchés financiers.

2. Désigner le but : la retraite à 37.5 pour tous.

3. Le moyen est clair : faire perdre de l'argent tout les jours aux entreprises les plus riches.

4. Gagner immédiatement la bataille de l'opinion, ce qui mettrait enfin à mal le gouvernement


Les obstacles

Les directions syndicales qui n'ont jamais eu l'intention de défendre le privé, ni de s'attaquer directement aux banques.

Le gouvernement qui poiur le coup réagirai par la force. Pas question de laisser faire. Je pense que la "répression" n'est pas moins violente aujourd'hui, c'est juste que l'on ne la pousse plus dans ses limites.

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P
Excellentes résolutionsAmitiés
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