Fanatisme invincible - Invictus
Invictus comme film c'est pas mal, comme rugby c'est chouia moins bien.
En revanche, c'est très intéressant politiquement :
On a un exemple parfais de collusion sport, politique, symbolisme, nationalisme. C'est très clair.
Clint Eastwood prend un sujet sur lequel le bon côté est assuré : la fin de l'apartheid, la réconciliation. Du coup, comme la morale est sûre, saine et sauve, tout peut passer. Le nationalisme c'est bien : ça rapproche tout le monde, grâce au sport mis en spectacle.
Et ça va plus loin. On parle là de fanatisme : la rage de vaincre. On a un but, un objectif fixé, et tout est bon pour l'atteindre, parce que le bien est de notre côté. Et il faut avoir la rage, ne pas se poser de question, foncer et alors on renverse l'adversaire, jusqu'au final mystique dans un stade exalté.
Voilà ce que montre Invictus. Après la justification de la "guerre juste" par Avatar, on a là un appel au fanatisme. Dans les deux cas avec leur merde idéologique justifiée parce qu'elle est appliquée aux opprimées, alors que dans le vrai monde, elle vient de l'oppresseur, dont fait ostensiblement parti Hollywood qui produit ces films.
En revanche, c'est très intéressant politiquement :
On a un exemple parfais de collusion sport, politique, symbolisme, nationalisme. C'est très clair.
Clint Eastwood prend un sujet sur lequel le bon côté est assuré : la fin de l'apartheid, la réconciliation. Du coup, comme la morale est sûre, saine et sauve, tout peut passer. Le nationalisme c'est bien : ça rapproche tout le monde, grâce au sport mis en spectacle.
Et ça va plus loin. On parle là de fanatisme : la rage de vaincre. On a un but, un objectif fixé, et tout est bon pour l'atteindre, parce que le bien est de notre côté. Et il faut avoir la rage, ne pas se poser de question, foncer et alors on renverse l'adversaire, jusqu'au final mystique dans un stade exalté.
Voilà ce que montre Invictus. Après la justification de la "guerre juste" par Avatar, on a là un appel au fanatisme. Dans les deux cas avec leur merde idéologique justifiée parce qu'elle est appliquée aux opprimées, alors que dans le vrai monde, elle vient de l'oppresseur, dont fait ostensiblement parti Hollywood qui produit ces films.