IBM et l'Holocauste
Edit 17.02.07 : ajout de lien
Sur d'autres sites :
- Le site consacré au livre d'Edwin Black : IBM and the holocaust
- IBM et les nazis, article sur le livre d'Edwin Black
- Probing IBM-Nazi connection
- IBM et la shoah, des tziganes accusent
1. IBM et l'holocauste
Ce livre raconte en effet l'histoire de la participation consciente d'IBM à l'Holocauste - directement et par l'intermédiaire de ses filiales - et de sa complicité avec la machine de guerre naziequi a fait plusieurs millions de victimes, juives ou non, à travers toute l'Europe.
Afin de repérer dans toute l'Allemagne, puis dans toute l'Europe, les personnes issues de la religion juive, de les dépouiller et de les envoyer dans les camps, le parti national-socialiste aurait eu besoin d'ordinateurs pour la tache administrative colossale que cela demandait. Mais il n'y avait pas d'ordinateurs.
Hollerith avait inventé un système mecanographique qui permettait de trier des cartes perforés. Si les cartes contenaient des informations, le tri devenait une methode d'analyse. Hollerith loua son système aux USA, puis dans toute l'Europe pour effectuer des recensements. Après moult aventure, sa compagnie devint bientôt IBM, avec une filiale allemande, la Deutsche Hollerith-Maschinen Gesellschaft, ou Dehomag.
L'emploi des machines pour les recensements de la population en 1933 et 1935 permis de retrouver bien plus facilement les populations ciblées par les nazis. Des comparaisons avec la France montrèrent que la pratique du fichage généralisée en Allemagne eu un impact important sur l'efficacité des rafles. En Allemagne et en Hollande, où l'on utilisa les machines pour ficher la population, les nationaux-socialistes réussirent à enlever presque tous les juifs, ce qui ne fût pas le cas en France où l'on n'utilisa pas ces amchines, quelle que fût par ailleurs la vilénie
Dans les camps, les machines hollerith étaient utilisées pour répartir la main d'oeuvre. Chaque convoi de prisonnier arrivait avec son lot de cartes perforées. L'equipement spécialement désigné de carte perforée servant à suivre les prisoniers permis aux nazis de gérer efficacement les camps de concentration et les camps secondaires à travers l'Europe. Non seulement vouée à l'extermination, la population des camps servait aussi de main d'oeuvre bon marché à l'industrie. L'extermination par le moyen des travaux forcés dependait de systèmes conçus spécialement par IBM pour gérer les compétences des travailleurs et les dispatcher selon les besoins de mains d'oeuvres dans l'Europe nazi. Une fois le prisonier trop épuisé pour travailler il était exécuter par gaz ou par balle. Les prisoniers éxécutés étaient codés "six" dans le système IBM. (Traduction depuis IBM et Auschwitz ). Les prisonniers étaient identifiées dans les cartes et les listes par un numero. Ce numéro leur était tatoué sur le bras.
Thomas J. Watson avait déjà compris l'arnaque des cartouches d'encre : IBM était le fournisseur exclusif du milliard et demi de cartes perforées dont le IIIe Reich avait besoin chaque année.
2. IBM Calls For Global Identity System
By Vivian YeoZDNet Asia
11-10-5
traduit librement en français.
Selon un cadre superieur "Global service" d'IBM, des standarts internationaux assurés par une agence de l'ONU sont nécéssaires pour rendre cohérent le bazard international de la vérification d'identité.
Le besoin grandissant d'un système rapide et fiable pour verifier les identités provoque l'appel d'une agence international adequate par l'industriel informatique.
Le royaume de la verification identité et du contrôle d'accès ( IAM identity and access management) se met en place au fûr et à mesure que des nations comme les USA et le Rouyaume-Uni augementent leur utilisation de biométrie et autres technologies d'identification avec les cartes d'identité, les contrôles aux frontières, sans oublier les comptes bancaires et les systèmes de santé.
Derrière les gouvernements, "essayant de créer une mosaïque selon leurs désirs question management d'identité", une coopération plus large au niveau international est nécéssaire pour établir un langage commun et des standards, affirme Carl Slemp, vice-président et ledar global pour les srvices "sécurité et vie privée" chez IBM Global Services. Ce langage commun pour échangé les "informations d'accès utilisateur" existe déja dans les Id Athentification Management.
"Les gouvernements ont une énorme responsabilité en la matière, parcequ'ils ont la responsabilité finale en ce qui concerne les citoyens, et, selon les pays, la responsabilité concernant le "business" et le e-commerce", affirme Slemp.
On pourrait en faire beacoup plus pour exploiter cet environement ajoute Slemp. Ainsi pendant une urgence médicalel'identité d'un medecin etranger et d'un patient visisteur doivent être établi rapidement et surement, afin d'administrer le bon traitement.
Ce qu'il manque actuellemnt, note-il, c'est une troisième partie pour athentifier en toute confiance. Celle ci est inconsistente ou incomplète dans les pays individuels et aucun standarts n'émergent ni aucune cible.
Slemp pense que c'est actuellement le bon moment pour établir une instance globale qui considerera les interêts de chaque pays et mettra en place une fondation unique que les pays construiront au fûr et à mesure de leurs besoins.
"Il y a des organisations qui collaborent en permanence sur ce sujet et des sujets semblables qui dépassent les frontières. Ce serait grandiose que l'ONU ai un processus pour partager des informations et créer des groupes de travail pour essayer et instaurer des standards à travers de multiples juridictions. Ce que je ne sais pas, c'est quel en serait le nom."
3. Conclusion
Le problème de l'utilisation des données informatiques pour ficher la population reste étonament d'actualité, peut-être aussi parce que l'utilisation qu'en fit le IIIe Reich n'a pas été détéctée assez tôt. Quand on parle de point goodwiin pour minimiser les ressemblances du passé avec certaines "dérives", il faut prendre en compte la nécéssité de mémoire que nous imposent de tels évènements. Au Rwanda, le recensement de la population servi pour le génocide, qui est l'un des plus meurtriers qui fûrent. En France, le fichier base-élève se proposait de garder en mémoire la caracteristique ethnique de chaque famille, suscitant un tollé important.Entre nouvel ordre mondial et IVe Reich le coeur d'IBM balance. Selon ce que l'opinion sera prête à accepter en échange de l'illusion de paix. C'est une belle représentation de la pseudo-neutralité de la technique. Avec le "multimedia", on a réussi à faire oublier que les ordinateurs servent avant tout à gérer efficacement le recensement et à dispatcher les gens la où la machine à besoin d'un rouage supplémentaire. C'est avant tout un outil de contrôle, qui réussi l'exploit de nous faire placer nous même une caméra de surveillance à domicile reliée au réseau.
En témoigne la mise en place de la puce Verichip, application humaine des techniques de contrôle RFID, qui consiste à placé sur la main un code d'identification reconaissable à distance. Celà correspond très probablement à ce qu'IBM entend par global security system.