Riposte laïque : un groupe charnière entre la gauche et l’extrême droite
Il peut sembler incongru de comparer la « Nouvelle Droite » à Riposte laïque. En effet, on ne souligne pas assez que les différents courants de la « Nouvelle Droite » ont marqué l’histoire des idées et des programmes de l’extrême droite et de la droite françaises depuis quarante ans. Quant à Riposte laïque, ce groupuscule né en 2007 ne doit sa petite renommée médiatique qu’à l’organisation d’un apéro saucisson-pinard le 18 juin 2010 sur les Champs-Elysées en compagnie de 27 autres salopards, villiéristes, gaullistes marginaux, souverainistes de droite et Identitaires fascisants.
Nous tenons pourtant à ce rapprochement, voire à cet amalgame, car dans le cas du GRECE comme celui de Riposte laïque, il s’agit de groupes qui jouent, ou cherchent à jouer, une fonction de charnière : les différents courants ou revues de la « Nouvelle Droite » ont servi de charnière entre l’extrême droite et la droite ; Riposte laïque, quant à elle, prétend servir de charnière entre la gauche et l’extrême droite.
Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit de semer la confusion, de brouiller les lignes, et ce à partir d’un certain nombre d’idées étrangement communes :
1. La critique de la religion :
– Les courants païens de la « Nouvelle Droite » critiquent le christianisme à partir de la mythologie d’un peuple indo-européen, de « race » blanche, dont les valeurs, les liens avec la nature, l’organisation sociale auraient été pervertis par une religion égalitaire (un « bolchevisme antique » – sic !), venu d’Orient, le christianisme, qui serait à l’origine du « totalitarisme communiste ».
– Riposte laïque remonte beaucoup moins loin dans le temps et se contente de se réclamer de l’héritage des Lumières et de la laïcité française républicaine. Anticléricale, elle critique en principe autant le catholicisme, le judaïsme, le protestantisme que l’islam. Elle trouve, elle aussi, toutes les religions « totalitaires », mais en réalité la majorité de ses textes antireligieux s’attaquent à l’islam, religion minoritaire en France.
La critique de la religion est bien sûr indispensable mais nous devons absolument éviter de puiser nos arguments matérialistes dans les poubelles de l’extrême droite, comme le fait Riposte laïque en copiant-collant ses arguments xénophobes, ou en diabolisant l’islam par rapport au christianisme.
2. L’apologie des peuples ethniquement , culturellement ou racialement homogènes :
– La « Nouvelle Droite » fait l’apologie des peuples ethniquement homogènes à partir d’une vision ethno-différencialiste, c’est-à-dire qu’elle considère que l’héritage culturel spécifique de chaque peuple (ou « ethnie ») mérite d’être reconnu et préservé par les institutions politiques. Elle a ainsi récupéré le fameux « droit à la différence » qui venait de la gauche et l’a habilement retourné contre cette dernière. Elle concède qu’il existe des aspects positifs dans toutes les « cultures » et toutes les « ethnies », mais pour qu’ils perdurent, elle affirme que les peuples ne doivent surtout pas se mélanger (ce refus du mélange, Taguieff l’appelle gentiment de la « mixophobie », car, soucieux de ménager Alain de Benoist, il se refuse à utiliser le mot de racisme). La « Nouvelle Droite » prétend n’être ni raciste ni antisémite. Sur la question du relativisme culturel, la « Nouvelle Droite » a évolué considérablement et s’est même divisée en courants opposés. Sans entrer dans une description détaillée de ce milieu glauque, il faut souligner l’essentiel : tous les néo-droitiers qui militent dans des groupes d’extrême droite ou de droite sont opposés à l’immigration de peuples « non européens », en clair des Africains, des Turcs, des Maghrébins, des Asiatiques et des Arabes. Leur « mixophobie » a la couleur du racisme, l’odeur du racisme et le goût du racisme, mais les deux n’auraient rien à voir ? À d’autres !
– Riposte laïque, quant à elle, critique férocement le droit à la différence, le relativisme culturel, au nom du mythe républicain gaulois mais (officiellement) pas au nom de l’homogénéité ethnique européenne. Le raisonnement est différent mais le résultat final est le même : elle considère l’islam comme une religion totalitaire, les musulmans vivant en France comme des partisans potentiels du « totalitarisme islamiste » et l’immigration comme un poids insupportable pour « la France », pour de prétendues raisons économiques, mais aussi d’incompatibilités « culturelles ». Donc il faut que les musulmans rentrent chez eux. Prudente et hypocrite, Riposte laïque se défend, elle aussi, d’être raciste.
3. L’hostilité radicale contre l’immigration, menace pour la pureté et la pérennité des peuples indo-européens ou pour chaque Etat-nation d’Europe occidentale.
Les courants de la « Nouvelle Droite » se réclament le plus souvent d’une Europe des régions, des « patries charnelles » ; Riposte laïque prône, quant à elle, une Europe constituée de solides Etats-nations. Cependant, tous partagent l’idée qu’il y aurait trop d’immigrés en France et que l’immigration serait source d’insécurité, de criminalité, d’incivisme, de parasitisme social. Tout comme la « Nouvelle Droite » et le Front national, Riposte laïque pratique l’art de la litote raciste (cf. notre « Abécédaire de la xénophobie de gauche » 1505).
4. Le brouillage des frontières entre droite et gauche
La « Nouvelle Droite » s’est construite en prétendant dépasser les frontières entre droite et gauche. Si elle a de fait formé intellectuellement beaucoup de ministres, de députés, de conseillers municipaux ou régionaux à droite et apparemment aucun à gauche, la plupart de ses membres prétendent que les clivages droite/gauche sont dépassés.
Riposte laïque n’a guère la tête théoricienne mais en créant son groupuscule, puis son clone à vocation plus large (Riposte républicaine), elle a toujours tenu à souligner qu’il y avait des hommes de valeur à droite, puis maintenant à l’extrême droite, avec lesquels elle pouvait mener des combats communs. Tout en se réclamant de la gauche républicaine, ses militants, exactement comme les penseurs de la « Nouvelle Droite », brouillent les cartes : Riposte laïque le fait au nom du républicanisme laïc, la Nouvelle Droite au nom de l’anti-égalitarisme. Le résultat final est exactement le même.
5. La défense des prétendus « aspects positifs » de la colonisation française. Riposte laïque, les néo-droitiers et l’extrême droite défendent tous le bilan civilisateur de l’impérialisme français. Aucune divergence significative ne les sépare.
6. La dénonciation des anticolonialistes (1) comme des anti-Français, des « collabos » de l’islam, des « dhimmis », etc. Riposte laïque participe ainsi à la banalisation de la collaboration sous l’Occupation, tout comme les nostalgiques de Vichy et Pétain, les groupes fascisants ou d’extrême droite depuis 1945. Elle dénonce l’extrême gauche, les Indigènes de la République, les altermondialistes, les anticolonialistes avec les mêmes mots que l’extrême droite. Elle ne cherche nullement à se démarquer de celle-ci dans sa critique de l’anticolonialisme.
7. La dénonciation de la mondialisation et de l’américanisation du monde selon une problématique nationaliste, à partir de la défense des intérêts de chaque capitalisme national. Riposte laïque et la « Nouvelle Droite » font, sur ce terrain, chorus avec leurs ennemis : la plupart des altermondialistes et les néo-staliniens. Leur argumentaire populiste, anti-américain primaire, renvoie à un supposé Age d’Or des nations, celui qui a provoqué deux guerres mondiales et des dizaines de millions de morts, au nom de la défense des patries. Néo-fascistes et républicains de gauche xénophobes perpétuent la vieille tradition de l’extrême droite française chauvine. Riposte laïque cite Jaurès, et la « Nouvelle Droite » cite Barrès ou Maurras, mais le résultat est le même. Tous prônent l’union de toutes les classes sociales, exploiteurs et exploiteurs, contre l’ennemi intérieur (les prolétaires immigrés et leurs amis français « collabos » ou « dhimmis ») et extérieur (l’hyperpuissance américaine, en « oubliant » les autres puissances européennes et surtout l’impérialisme français).
Par contre, un certain nombre de points séparent (pour combien de temps ?) Riposte laïque de la « Nouvelle Droite » :
1. La défense de l’Etat nation : toutes les tendances de la « Nouvelle Droite » sont hostiles à l’Etat-nation, héritage des Lumières et de la Révolution française, contraire à « l’ordre naturel » et inégalitaire, aux « patries charnelles » que constituent les régions et que l’Etat jacobin aurait cruellement séparées, précipitant ainsi la décadence de la France. Elles préfèrent la notion d’ « Empire indo-européen », d’ « Europe des ethnies », ou des régions culturellement et ethniquement semblables ou très proches.
Riposte laïque reste, quant à elle, sur une ligne souverainiste, socialiste-nationale dans le style de Chevènement ou de Dupont-Aignan (Debout la République). Néanmoins les néo-droitiers, l’extrême droite et Riposte laïque se retrouvent sur la défense des vertus de l’Etat français quand il colonise et exploite des peuples… en dehors de ses frontières !
2. La défense de la République : Riposte laïque est, pour le moment, farouchement républicaine. Elle défend les libertés démocratiques, alors que les groupes d’extrême droite et néo-droitiers sont plutôt favorables à un régime autoritaire, plébiscitaire fondé sur une dictature des élites, une aristocratie du mérite, la répression étatique contre toute opinion différente des leurs.
3. La défense de la politique d’Israël. Riposte laïque soutient inconditionnellement les gouvernements israéliens, quels qu’ils soient, tandis que les néo-droitiers, les Identitaires fascisants et l’extrême droite sont plutôt enclins à soutenir les Etats arabes, les mouvements islamistes (type Hamas ou Hezbollah) ou l’OLP. Leur antijudaïsme (surtout pour les composantes néo-païennes puisque la religion juive est censée être responsable de tous les maux, à commencer par la décadence des sociétés européennes une fois qu’elles furent christianisées) et leur antisémitisme (pour les nostalgiques de Vichy au FN, ou ailleurs) les incitent à se montrer beaucoup plus sévères vis-à-vis d’Israël que Riposte laïque.
Y.C. Ni patrie ni frontières, 3/12/2010
1. Nos divergences abyssales et irréconciliables avec les Indigènes de la République reposent non pas leur anticolonialisme parfaitement justifié, MAIS sur ses aspects réactionnaires (apologie de l’union nationale dans les pays du Sud derrière les mouvements de libération nationale hier, derrière les mouvements islamistes aujourd’hui), et de leur volonté de créer ou d’approfondir une barrière entre les prolétaires de différentes origines au sein des pays capitalistes occidentaux, selon une frontière de couleur (ce qu’aux Etats-Unis on appelle la « color line ») séparant les « Blancs » des « non-Blancs ». Nous ne pouvons que dénoncer les basses attaques personnelles auxquelles se livre Riposte laïque contre Houria Bouteldja, le souhait qu’elle rentre en Algérie si elle n’apprécie pas les vertus du colonialisme français et autres propos xénophobes et racistes que tiennent ces républicains de gauche contre leurs adversaires politiques qui ne sont pas des « Français de souche ».
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La gauche laïque réactionnaire : une vieille tradition française dont Riposte laïque n’est que l’ultime avatar
Il existait, au XIXe siècle, un « socialisme national » qui s’inscrivait dans le sillage « d’un certain héritage refoulé des Lumières et de la Révolution française » (M. Crapez, « Le socialisme moins la gauche… », Mots, juin 1998, n° 55). Refoulé par le récit officiel de l’histoire du mouvement ouvrier, concocté par les partis socialiste et communiste, avec l’aide des historiens (en général de gauche) qui se sont intéressés à l’histoire du mouvement ouvrier. A part les quelques brèves années qui suivirent la révolution russe, années pendant lesquelles un véritable internationalisme fut prôné comme stratégie officielle d’une fraction significative du mouvement ouvrier (d’où la propagande antimilitariste et anticolonialiste du jeune Parti communiste français, par exemple), les partis socialiste et communiste tentèrent toujours d’établir une différence entre un nationalisme de gauche (progressiste, patriote) et un nationalisme de droite (chauvin, dictatorial, fascisant), un « nationalisme des Lumières, cosmopolite et ouvert » et un « nationalisme du romantisme, chauvin et clos » (Crapez, idem).
Le nationalisme « de gauche » prétendait être un nationalisme citoyen, fondé sur l’adhésion à des valeurs républicaines et aux idéaux de la Révolution de 1789 (liberté, égalité, fraternité) ; le nationalisme « de droite » revendiquait la supériorité, ou au moins la spécificité, du « génie » national, du sang, de la « race » française, c’était et c’est donc toujours un nationalisme quasiment génétique. En réalité, ces deux formes de nationalisme, le nationalisme républicain-démocratique et le nationalisme réactionnaire-chauvin, ont toujours eu des points communs transcendant leurs différences supposées : c’est pourquoi des courants de droite et de gauche ont soutenu successivement le bonapartisme, le boulangisme, la Résistance gaulliste, la politique extérieure de De Gaulle après 1958, toujours au nom d’un héritage politique et civilisationnel commun à tous les « Français », au-delà des frontières politiques
Il n’est pas du tout indifférent de savoir que Benoît Malon, communard, animateur de La Revue socialiste entre 1885 et 1893 qui joua un rôle fondamental dans l’éducation de milliers de militants socialistes, était un antisémite acharné, admirateur de Drumont. Il est important de souligner que les trois quarts du groupe parlementaire socialiste, c’est-à-dire les « socialistes indépendants » en 1893 (Jaurès, Millerand, Viviani, etc.), se proclamaient patriotes et adversaires de l’internationalisme. Il ne faut pas oublier qu’à la fin du XIXe siècle anticléricalisme, athéisme, antisémitisme et nationalisme faisaient très bon ménage dans les publications des libres penseurs. À la fin du XIXe siècle, ni l’antisémitisme ni le nationalisme ne constituaient une ligne de démarcation idéologique infranchissable entre monarchistes, républicains de gauche et socialistes.
Aujourd’hui, Riposte laïque prône l’arrêt de l’immigration, et ne fait en cela qu’imiter ses prédécesseurs républicains de gauche. Citons ici Marc Crapez et son livre La gauche réactionnaire :
« L’agitation contre les étrangers se développe en 1883-1889, dans la rue avec diverses rixes et manifestations, mais aussi à la Chambre. Pally [député radical-socialiste] fait une proposition pour de loi » pour que, dans les marchés de travaux publics les employeurs soient obligés d’employer uniquement des ouvriers français. « Malon [membre de l’AIT, communard] soutient cette initiative. Peu après, Vaillant [blanquiste] et le [socialiste] possibiliste Chabert déposent au Conseil municipal une proposition pour que, dans les services de la ville, la “proportion des étrangers ne puisse être que d’un dixième des ouvriers employés“. L’initiative n’est pas désapprouvée par Guesde [dirigeant “marxiste” du POF]. »
« Ce type de mesures restrictives est préconisé par tous les blanquistes-rochefortistes. Granger [communard, boulangiste] refuse “sous prétexte d’internationalisme” de permettre aux Italiens et aux Allemands de “chasser des chantiers français les ouvriers français”. Gaston Da Costa [communard, boulangiste] “estime que l’on doit donner du travail aux ouvriers français avant d’occuper les étrangers”. »
« Paulin-Méry [boulangiste, fondateur de la Ligue des patriotes], pour sa part, lance en avril 1894 une feuille exclusivement xénophobe, L’Idée Nationale, afin d’offrir une tribune à sa Ligue pour la défense du travail national. (…) il se déclare “partisan de l’égalité sociale la plus absolue”. Dès lors, il est “contre les étrangers et contre l’esprit internationaliste”, mais n’incrimine aucunement les ouvriers : “Les seuls coupables en toutes ces affaires sont les patrons qui emploient des étrangers parce qu’ils se contentent d’un salaire moindre que celui de nos nationaux.” »
Où l’on voit que le FN, avec sa « préférence nationale », n’a rien inventé puisqu’il a piqué l’idée aux républicains de gauche du XIXe siècle. Quant à plaindre hypocritement le sort des travailleurs immigrés exploités par les patrons, on trouve ce type de discours sur tous les sites d’extrême droite actuels un peu « subtils »…La ficelle est grosse mais cela permet de se dire « antibourgeois », anti « ploutocrates », anti-« mondialistes », à peu de frais.
Quant au racisme (hier, antijuif, aujourd’hui anti-Maghrébins ou anti-Turcs), il a lui aussi de lourds antécédents à gauche. Comme l’écrit Marc Crapez (« Le socialisme moins la gauche », idem) : « Au début des années 1890, l’anticapitalisme de Drumont est tellement accentué qu’il passe parfois pour un socialisme virtuel ou potentiel. (…) Le député socialiste Clovis Hugues [communard, guesdiste, puis boulangiste], qui a collaboré à La Délivrance du Peuple de Morès (18) et à La Libre Parole, assure que les partisans de Drumont ont rendu un grand service à la cause de la Révolution sociale, parce qu’en créant des antisémites, ils ont créé des socialistes dans un milieu religieux. »
Quant au communard Benoît Malon « il protège [Auguste] Chirac (19)et lui laisse toute latitude pour développer son antisémitisme économique. En 1886, dans un article intitulé « La question juive », Malon fait même vœu d’allégeance à l’antisémitisme antichrétien, avant de permettre à Albert Regnard de publier sept articles dans ce sens. » En 1890, Gustave Rouanet intervient timidement dans les colonnes de La Revue socialiste : il doute qu’une campagne antisémite puisse engendrer du socialisme, mais sa protestation limitée reste isolée. De toute façon, il considère que l’anti-antisémitisme est d’origine bourgeoise, position qui ne contribue pas à clarifier les choses.
Où l’on voit que certains antisionistes actuels, qui refusent de condamner clairement l’antisémitisme sous prétexte que l’Etat d’Israël ou des organisations bourgeoises (juives ou pas) le condamnent aussi et l’instrumentalisent, ne font, eux aussi, que perpétuer une vieille tradition prudente, et couarde, « de gauche ».
Y.C., Ni patrie ni frontières, 3/12/2010
1. Le marquis de Morès a un parcours politique intéressant puisque, après avoir fondé la Ligue antisémitique de France avec Drumont et mené de nombreuses campagnes contre les Juifs, il fut compromis dans le scandale financier de Panama, et s’installa en Algérie en 1894 pour créer le Parti antisémite algérien dans l’espoir de recruter des… musulmans, notamment parmi les confréries des Senoussis et des Tidjane, ainsi que des Touaregs pour combattre les Anglais. On a là un exemple parfait d’anti-impérialisme réactionnaire à sens unique (ici anti-britannique et pro-français) accommodé à la sauce antisémite et de surcroît philomusulman. Toute ressemblance avec des personnages ou des mouvements politiques actuels ne saurait être que fortuite…
2. Auguste Chirac, socialiste proudhonien, grand dénonciateur des « féodalités financières », et disciple d’Alphonse Toussenel, socialiste utopique, disciple de Fourier et antisémite.