La Police fait monter la pression
mercredi 20 octobre 2010, par ,
Une soixantaine d’étudiants ont bloqué ce matin la sortie des bus STAR de Rennes, en s’installant à l’entrée du dépôt dès 4 heures, les premiers bus sortant à 4h45.
A l’arrivée des CRS, vers 9h30, alors que tout se passait dans le calme entre étudiants et chauffeurs, les CRS ont forcé le barrage après de rapides sommations d’usage et contraint chauffeurs et étudiants à se réfugier dans le bâtiment STAR ou ils ont fait usage de matraques et gaz lacrymogène.
Par la suite, après pourparlers entre les instances présentes, et tandis que l’infirmière STAR prodiguait les premiers soins, les étudiants ont évacué les lieux, et les conducteurs les ont encadré et protégé pour qu’ils puissent sortir des lieux sans encombres.
Les conducteurs, révoltés par les violences des CRS, se sont réunis en AG qui a voté une grève intégrale pour la journée, à 95% des votants.
Les responsables CGT sont reçus par les responsables de Rennes Métropole pour qu’ils s’expliquent sur cette agression en règle.
Une cinquantaine de conducteurs atteints par les gaz (notamment aux yeux) ont déposé une déclaration d’accident du travail.
Ecouter le récit de Gérald Foreau, secrétaire du syndicat Cgt Kéolis Rennes
Communiqué Solidaires Rhône
En début d’après midi un cortège syndical où se trouvaient des syndicalistes de la CGT, de la FSU, de Solidaires et de la CNT a voulu se joindre à l’appel des lycéens et étudiants sur la place Bellecour. Les forces de police ont fermé complètement la place bellecour, bloquant sur place plus de 1000 manifestants.
Malgré toutes les négociation que nous avons pu entamer avec les RG et les chefs de police présents, il n’a pas été possible d’obtenir l’ouverture de la place pour une évacuation en douceur via le cortège syndical qui serait alors parti en manifestation. Les Interlocuteurs de la police affirmaient « avoir des ordre » et étaient conscients que la situation telle qu’elle était aller dégénérer.
Le cortège syndical gazé à plusieurs reprises a du finalement quitter les lieux. Depuis 13H00 des manifestants sont donc pris dans une nasse place Bellecour à Lyon dont ils ne peuvent sortir et se font très régulièrement « gazer ».
Personne ne peut entre sur la place voir ce qui se passe réellement, mais des blessés évacués sur brancard ont été vus.
L’union syndicale solidaires rhône exige l’arrêt immédiat du massacre place Bellecour et demande à ce que les forces de police lèvent le piège tendu aux manifestants.
Lyon le 21 Octobre 2010 à 17H50
A lire aussi : Grandpuis : le gouvernement déclare la guerre
Pour justifier tout ça : le mythe du casseur.
Le gouvernement ne parle que de défendre l'ordre, c'est bien plus facile que de causer politique. Mais pour ça il faut du desordre :
Très bonne analyse sur Arrêts sur image, même si la conclusion est mijorée, l'article vaut la peine, un vrai travail de journalistes.
Quelques commentaires glanés sur Rue89 :
petits indices troublants...vous connaissez beaucoup de casseurs équipés de gilet pare-balle???
indiscutable pour qui est habitué à voir, porter et manipuler cet équipement...regardez bien les cassures aux niveaux des épaules, et la coupe singulière que cela donne aux vêtements quand la matière textile se plaque contre!!!
exemple bien visible :l'homme à la matraque à 2.01min! l'homme dont la capuche est redescendue mais qui exfiltre très clairement le "casseurs" à 2.07, idem pour l'homme à la capuche blanche qui vient par après.
Contrairement à ce qui a été annoncé par d'autres, le comportement de l'homme à la matraque est professionnel, aussi bien dans l'aisance du maniement que dans sont habilité à garder seul un grand périmètre...très habile...
en bonus "cherchez Charlie"!!!
Il y a un autre fait troublant, le grand bonhomme au chapeau, écharpe rouge et appareil photos...(et bien sur aussi le fameux sac à dos)
Noter bien qu'il n'est absolument pas repoussé, et cela à plusieurs reprise, par l'homme à la matraque!! voir à 2.13; Et pourtant il est sur son chemin, l'homme l'évite même!!
Et ou retrouve t'on cet individu??? plus loin au milieu des policiers officiels, qui portent brassards 2.32min!
Il est très clairement au milieu des policiers, derrière le cordons de CRS où aucun civil avec une touche comme la sienne ne pourrait être!! DCRG?
pas de polémique, des observations... rien que des observations...
Et
- il n’y aurait plus de “factions SAC” dans la police, ah? et le MIL, c’est quoi au juste ? en Seine-Saint-Denis, dans les années 1993-1996, j’ai croisé plusieurs de ses membres, gardiens, gradés et officiers, qui, pour certains, peu nombreux, m’expliquaient qu’ils allaient jusqu’à mettre le feu aux véhicules dans certaines cités (Saint-Denis, Montfermeil), histoire de réchauffer l’ambiance qu’ils jugeaient trop calme;
- le MIL a eu un président d’honneur (en 2005) qui s’appelait N.S;
- quel policier de terrain un peu sérieux (et surtout intellectuellement honnete) peut affirmer : jamais je n’ai vu de telles pratiques (en MO ou en violences urbaines);
puis
Les éléments violents, et surtout le gars qu'on voit donner le coup de pied dans le type me semble toujours aussi
louche.
D'abord sa tenue, bombers, rangers, il n'est pas habillé en BB, et surtout les gestes qu'il fait ensuite qui semblent être tout sauf amateurs, les gens qu'il essaie d'éloigner ne sont pas des flics en civil ou des crs, mais bien les manifestants qu'on voit à coté au milieux de la rue.
Un type casse une vitrine, bien filmé par reuters d'ailleurs, un homme tente de s'interposer, une troisième personne arrive de nulle part, donne un coup de pied dans celui qui s'interpose, et sème la confusion. Un quatrième type arrive et pousse la personne qui s'interposait.
Immédiatement une escouade de types se précipitent sur le casseur et le type qui s'interposait. Il prenne à parti celui qui s'interpose. On ne voit plus correctement ce qu'il se passe ensuite. Le type du coup de pied agit tout d'un coup "étrangement" et tente d'empêcher les manifestants et les passants d'intervenir en brandissant sa matraque. Il s'exfiltre ensuite immédiatement, et le casseur, ainsi que le quatrième type qui a poussé le monsieur disparaissent.
En concordance avec les témoignages et ce que j'ai vu moi même à Bastilles, cette petite bande de casseurs, me semble franchement très louches, ni BB, ni anarchistes, ni racailles... qui étaient ils ?
De plus ses images ont été diffusés immédiatement après sur tf1, coupées de la partie étrange justement, ou le gars avec sa matraque empêche le casseur d'être pris à parti et lui permet de s'enfuir, ce qui est franchement étrange. Par contre notre ami le casseur lui ets bien visible bien filmé.
puis :
En fait si c'était un blackbloc, "normalement" il devrait être habillé intégralement en noir. La plupart des nanars de cette manif que j'ai vu étaient... bien plus identifiables vestimentairement, et capilairement aussi ;) ..
Mais tu n'as pas tord si tu regardes la vidéos en entier, puis la vidéos d'interpellation, tu remarquera que les flics en civils ont tous le même look, bomber/capuche/sac a dos... voir même bien cailleras/hooligans comme les derniers dans cette vidéos.
Moi je dit surtout que ce gars là précisément est un peu trop "martial" dans ces gestes, dans ses attitudes, et sacrément intelligent et rapide dans sa réaction envers les autres manifestants pour ressembler à n'importe quel autre manifestant.
Donc ce sont des flics en civils, qui se sont fait accompagné de cameramans pour filmer des violences inacceptables et justifier ainsi la repression sur toute la France. Et surtout pouvoir dire : nous maintiendrons l'ordre. Comme déjà le canard l'avait montré.en 2009.
Et pendant ce temps, les arrestations de jeunes lycéens continuent. Certaines sont à invalider d'office si elles ont été ainsi provoquée par la police. LIBEREZ NOS CAMARADES.
Alors moi, plutôt que de manger du poulet, je vais chanter avec gros "chicken" jah fakoli :
Ils allument le feu, ils l'activent. Et après, ils viennent jouer aux pompiers
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