Crise financière - A qui se fier ?

Publié le par Desbabas

La Fed va faire faillite à cause de Bernanke  et Greenspan - Jim Rogers
http://www.24hgold.com/ViewArticle.aspx?langue=fr&articleId=246149_La_Fed_va_faire_faillite_a_cause_de_Bernanke_et_Greenspan

** Nos correspondants américains cèdent la parole à Keith Fitz-Gerald, du New China Trader : Keith a réalisé une longue interview de Jim Rogers, spécialiste des matières premières, que nous vous proposons par épisodes tout au long de la semaine.

Keith Fitz-Gerald (Q) : En ce moment, de grosses sommes d'argent convergent vers et autour de la Chine. Pensez vous que les Etats-Unis, avec tous les problèmes qu'ils rencontrent actuellement, risquent d'être laissés de côté ?

Jim Rogers : Absolument.

Le dollar US est une devise terriblement défectueuse. J'essaye de sortir tout mon argent du dollar. Je ne vois pas pourquoi quiconque investirait dans le dollar, et par extension, dans les Etats-Unis, au vu de la situation actuelle. L'Amérique est probablement la nation la plus endettée que le monde ait jamais vue !

La dette extérieure des Etats-Unis augmente au rythme de 1 000 milliards de dollars tous les quinze mois. Cette dette dépasse aujourd'hui les 13 000 milliards de dollars et elle augmente très rapidement. C'est la politique officielle de la banque centrale : dévaluer la devise. Ils tentent de faire chuter le dollar.

Q : Le gouvernement a parfaitement bien réussi jusqu'à maintenant.

Rogers : Et vous n'avez encore rien vu !

Ils essayent de dévaluer le dollar. J'essaye d'être patriotique. J'essaye de vendre des dollars. C'est ce qu'ils veulent. J'essaye donc de les aider à faire chuter la valeur de la devise. Tous les Américains devraient faire de même...

Mais la plupart des gens -- enfin, surtout moi -- se joignent à ceux qui essayent d'éviter le dollar, parce que Washington a envoyé un message très clair : "nous voulons que le dollar s'effondre. Nous ferons de notre mieux pour qu'il s'effondre".

A chacun de prendre ses décisions. J'essaye de faire ce que la Fed attend de moi, et je vends des dollars.

Q : Selon moi, l'ancien président de la Fed, Alan Greenspan, et le directeur actuel, Ben S. Bernanke, pourraient être considérés comme les pires présidents de toute l'histoire de la banque centrale. N'êtes-vous pas de mon avis ?

Rogers : [Bernanke] et Greenspan vont sûrement, à eux deux, mener la Fed à sa perte. Deux banques centrales ont fait faillite ici aux Etats-Unis. Cette troisième banque centrale va faire faillite elle aussi, à cause de Bernanke et Greenspan.

Il y a deux semaines, la Fed a ajouté 200 milliards de dollars à son bilan d'hypothèques. Je ne sais pas jusqu'où ils pourront étendre ce bilan, mais s'ils continuent de cette façon, c'est tout ce qui leur reste. C'est peut-être infini. J'en doute. Mais on peut prétendre qu'il n'y a pas de limite ; il suffit d'imprimer de l'argent au Zimbabwe ou ailleurs. Tout ça aura une fin... mais c'est vraiment insensé.


Le dollar a perdu 96% de sa valeur depuis la création de la FED en 1913 - Charleston Voice
http://www.24hgold.com/ViewArticle.aspx?langue=fr&articleId=185683_Le_dollar_a_perdu_96__de_sa_valeur_depuis_la_creation_de_la_FED_en_1913

La plupart des gens ne se rendent pas compte des résultats déplorables du management du dollar par la FED depuis la fin de la convertibilité de celui ci en or en 1971.  En rompant le lien entre l’or et le dollar, celui-ci n’était plus rattaché à aucune valeur réelle et n’avait plus qu’une valeur politique. Le graphique ci-dessous en montre parfaitement  le résultat.


Exprimé d’une autre manière, si mes grand-parents avaient mis de coté 100 $ pour ma mère qui est née en 1914, et qui vit toujours, il lui faudrait aujourd’hui 2.075 dollars pour acheter ce que 100 dollars permettaient d’acquérir en 1913.

A terme, et peut-être dans une époque prochaine, les factures devront être payées.

Et ne vous y trompez pas. Le prix à payer pour avoir trop de dollars courant après trop peu de biens s’appelle l’inflation.  Et une croissance record de la masse monétaire mène à une inflation record.

Comprendre

Pour saisir les tenants et aboutissants de cette situation, il faut replonger dans l'histoire de la monnaie moderne et la création de la reserve fédérale en 1913. Celle-ci est une institution privée, comme toutes les banques centrales à l'heure actuelle. Du coup depuis 1913 l'état américain doit emprunter avec interêts aux financiers l'argent qu'il créait lui-même avant cette date.

Mieux comprendre ces enjeux : Banques - Attention au remède.

En France, la Banque centrale, créée par Napoléon a toujours été un instrument privé, mais c'est seulement depuis 1974 que l'état a completement abandonné la monnaie :

Silvia Cattori : Vous avez parlé d’abandon total de la création monétaire. Vous pouvez préciser de quoi il s’agit ?


Étienne Chouar : Il y a un rouage essentiel qui m’est apparu cette année. Je commence même à y voir le cœur du piège, le diamant central, le moteur de notre impuissance... C’est l’article 104 de Maastricht (qui est devenu l’article 123 du traité de Lisbonne).


Il dit ceci : « Les États n’ont plus le droit d’emprunter auprès de leurs banques centrales ». Pour le commun des mortels c’est incompréhensible.


De quoi s’agit-il ? Depuis des siècles, les États ont abandonné une partie de leur pouvoir de créer la monnaie aux banques privées : les banques ont obtenu des gouvernants, très certainement par corruption, le droit (fondamental) de créer la monnaie.


Mais au moins, jusqu’à une période récente (1974 en France), les États partageaient encore avec les banques privées le droit de créer la monnaie : quand un État avait besoin d’argent pour créer des voies ferrées, des logements ou des hôpitaux, l’État créait lui même sa monnaie, et il ne devait pas payer d’intérêts pendant les remboursements - ne relâchez pas votre attention et n’oubliez pas : c’est le point crucial, celui qui vous condamne aux travaux forcés au profit de rentiers oisifs.


C’est comme cela que l’État créait la monnaie : l’État empruntait auprès de sa banque centrale (qui créait cette monnaie pour l’occasion) et, au fur et à mesure où l’État remboursait cet emprunt, la Banque centrale détruisait cet argent, mais sans faire payer d’intérêts à l’État !


Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État -et c’est sans doute pareil dans les autres pays européens- s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à-dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.


Dans quel intérêt ? L’intérêt général ? Vous plaisantez, sans doute !


Je vous fais remarquer que, précisément depuis 1974, la dette publique ne cesse d’augmenter et le chômage aussi . Je prétends que c’est lié.


Ce n’est pas fini : depuis 1992, avec l’article 104 du traité de Maastricht, cette interdiction pour les États de créer la monnaie a été hissée au plus haut niveau du droit : international et constitutionnel. Irréversible, quoi, et hors de portée des citoyens.


On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers, propriétaires de fonds à prêter à qui voudra les emprunter », il y aurait eu une révolution.


Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an (*) et nous ruine année après année ; mais on ne peut plus rien faire.


Ce sujet devrait être au cœur de toutes nos luttes sociales, le fer de lance de la gauche et de la droite républicaines. Au lieu de cela, personne n’en parle. C’est consternant.


Où ça nous mène tout ça ?

Si l'économie s'écroule, ou si tout le monde commence à être très justement en colère contre les financiers, quelqu'un proposera un meilleur système de gestion de la monnaie, et tout le monde sera très content.

Attention, piège à lapins !


Un nouveau système sera très probablement tout électronique. Plus d'argent, juste des chiffres sur un ordinateur. Et elle sera très sécurisée. Vous commencez à connaître ce mot. Il ne sera pas question de laisser quoi que ce soit comme inconnu, tout sera "sous contrôle". Toutes vos dépenses.

Et pous sécurisé tout cela, quoi de mieux qu'un bon système d'identification, qui ne laisse aucune faille. C'est un peu ce que demande IBM : voir par exemple IBM et l'Holocauste.

Du coup, comme à la bonne époque, le mieux sera d'identifier chaque individu avec certitude. Comme un bon code barre tatoué derrière la nuque ne passerait pas bien pour l' "opinion", on proposera plus discret, une petite puce sous la peau, comme il s'en fait déjà. RFID et Puce Verichip.

La liberté quoi. Ce jour-là l'état s'occupera de tout, le commerce sera entièrement reglementé, et l'on aura les vrais moyens de le faire. L'égalité en quelque sorte. Sauf qu'il y a des précédents historiques, et pas seulement celui auquel vous pensez déjà : Partie I : Le nazisme et le capital - Wottan et Mammon . L'état n'est pas la collectivité, qu'on se le dise, mais il défend certains interêts. De ceux que nourissent vos impôts, qui sont loins d'être un système équitable de repartition : Légitimité des impots.

Cela fait longtemps que nous préparés à accepter ces changements. Regardez comment petit à petit apparaissent tous ces moyens de dématerialisé la monnaie : la carte bleu bien entendu, mais déjà le papier bien avant, puis les pass RFID pour le métro, la carte moneo pour enlever toute monnaie, celle pour les parcmètres, etc.

Que faire ?

La seule monnaie qui risque d'avoir encore cours quand tout sera electronique, c'est l'or et peut-être l'argent, qui sont des monnaies à valeur intrinsèque (la pièce vaut réellement le prix qu'elle sert à payer). L'or à 2000 dollars ?

Cependant dans les systèmes totalitaires il est souvent interdit de posséder de l'or. Et puis ne fût-il pas dit :

Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent; Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point; Car où est votre trésor, là sera aussi votre coeur.

Et votre confiance.

Va, et parle à Ébed-Mélec, l'Éthiopien, et lui dis: Ainsi a dit l'Éternel des armées, le Dieu d'Israël: Voici je vais faire venir sur cette ville les choses que j'ai annoncées, pour son malheur et non pour son bien, et elles seront accomplies en ce jour-là, en ta présence.
Mais je te délivrerai en ce jour-là, dit l'Éternel, et tu ne seras pas livré entre les mains des hommes que tu crains.
Car je te ferai certainement échapper, et tu ne tomberas point par l'épée; mais tu auras ta vie pour butin, parce que tu as eu confiance en moi, dit l'Éternel.

Celui qui fait tort au pauvre pour s'enrichir, donne au riche, pour n'aboutir qu'à l'indigence.
Prête ton oreille, et écoute les paroles des sages; applique ton cœur à ma science.
Car il est bon que tu les gardes au-dedans de toi, et qu'elles restent présentes sur tes lèvres.
Je te le fais entendre aujourd'hui à toi-même, afin que ta confiance soit en l'Éternel.

 Psaume de David. Éternel, fais-moi justice! Car je marche dans mon intégrité; je mets ma confiance en l'Éternel, je ne chancelle point.
Éternel, sonde-moi et m'éprouve; examine mes reins et mon cœur!
Car ta bonté est devant mes yeux, et je marche dans ta vérité.
Je ne m'assieds point avec les hommes faux; je ne vais point avec les gens dissimulés.
Je hais l'assemblée des hommes pervers, et je ne m'assieds point avec les méchants.
Je lave mes mains dans l'innocence, et je fais le tour de ton autel, ô Éternel!
Pour éclater en voix d'actions de grâces, et pour raconter toutes tes merveilles.
Éternel! j'aime le séjour de ta maison, le lieu où ta gloire habite.
N'enlève pas mon âme avec les pécheurs, ni ma vie avec les hommes sanguinaires,
Qui ont le crime dans leurs mains, et dont la droite est pleine de présents.
Mais moi je marche dans mon intégrité; délivre-moi; aie pitié de moi!
Mon pied se tient ferme dans le droit chemin. Je bénirai l'Éternel dans les assemblées.


Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.
Pour nous, nous avons connu et cru l'amour que Dieu a pour nous: Dieu est charité; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui.
En ceci la charité est accomplie en nous, afin que nous ayons confiance au jour du jugement, c'est que nous sommes dans ce monde tels qu'il est lui-même.
Il n'y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte; car la crainte renferme une punition, et celui qui craint n'est pas parfait dans la charité.
Pour nous, nous l'aimons, parce qu'il nous a aimés le premier.
Si quelqu'un dit: J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur; car celui qui n'aime point son frère qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas?
Et nous tenons ce commandement de lui: Que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère.

Et le reste des hommes qui ne furent pas tués par ces plaies, ne se repentirent point des œuvres de leurs mains, pour cesser d'adorer les démons, et les idoles d'or, d'argent, d'airain, de pierre, et de bois, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher.
Ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leurs enchantements, ni de leurs impudicités, ni de leurs rapines.

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