PArtie IV : Antisémitisme et New World Order

Publié le par Desbabas

Cet article fait partie de la série "Les enjeux de l'antisémitisme" :

1. Partie I : Le nazisme et le capital - Wottan et Mammon
2. Partie II : Israël et le sionisme - le nationalisme contre la religion
3. Partie III : L'Islam, l'islamophobie et l'antisémitisme
4. Partie IV : le New Age et la fin de la laïcité

En préparation

Antisémitisme et liberté d'expression

Quoi qu'on pense de l'affaire Dieudonné, elle soulève un problème. Est-il possible que la critique d'Israel et du sionisme soit impossible dans les médias ?

Le sionisme on l'a vu est opposé au judaïsme (quand celui-ci n'est pas instrumentalisé comme fondement de l'état) et profite de l'antisémitisme pour grossir ses rangs. En quoi donc critiquer le sionisme peut être de l'antismémitisme ?

Quand on entend BHL dire ” l’anti sionisme est un antisémitisme, l’anti américanisme est un antisémitisme, l’anti-capitalisme est un antisémitisme ”, et être encensé dans le flot principal des medias, je trouve que c'est grave. Les principaux actionnaires des médias en France sont des marchands de canons.  Ils ne sont pas contre la guerre, mais soutiennent ouvertement Nicolas Sarkozy et sa politique pro-américaine.

Le capitalisme joue un role majeur dans l'oppression des peuples, soutient et reçoit le soutient de l'extrème droite. En quoi critiquer la finance est de l'antisémitisme ? Le bien pensisme médiatique et l'extrème droite jouent le même jeu : empecher de porter la critique là où elle fait mal.

Antisionisme et anticapitalisme, voilà ce dont le monde occidental veut se protéger. Parce que derrière le sionisme, c'est l'idée nationaliste, le culte de l'état, le tout pouvoir au politique et la religion asservie qui sont dénoncés.

L'antisémitisme leur sert de couverture. BHL, vendeur vedette de la domination le résume très bien : on ne peut plus critiquer le monde. Le même monde qui a produit l'holocauste se sert de lui pour se mettre à l'abri de la critique.

Les deux ennemis sont l'idéologie séculaire nationaliste et la finance. Ce sont des ennemis du judaïsme autant que des autes populations.

Instrumentalisation du terme génocide


On retrouve un peu la même problématique que lors de la guerre en Yougoslavie. La guerre de mondialisation, menée par l'occident et ses banques, débouche sur une guerre civile et l'on accusera facilement les nationalismes du carnage. Point particulier, l'utilisation morbide du terme génocide par les medias, permettra de faire croire que l'OTAN est du bon côté et que les guerres se font maintenant pour la justice. Du coup, les lois qui interdisent (à juste titre) la lacontestation de l'holocauste, empechent de critiquer le traitement partial de l'information et de remettre en cause la thèse ultra-simpliste consistant à reporter toute responsabilité sur la Serbie, qui seule restait attachée à la république fédréale socialiste.
Mais la loi allemande pourrait considérer comme un délit le fait de contester le Tribunal International pour la Yougoslavie, sponsorisé par les puissances de l’Otan pour contrôler et manipuler le conflit des Balkans, à partir du moment où des Serbes sont officiellement reconnus coupables de « génocide ». Quiconque fait remarquer que la définition de «génocide » utilisée par ce Tribunal a été fabriquée pour des raisons politiques et que ses procedures sont manifestement biaisées, risquerait d’être arrêté.
Diana Johnstone, "Censure et empire"
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